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Le bar à poèmes
15 novembre 2023

Tahar Ben Jelloun (1944 -) : « Un verre de thé sur la natte... »

Tahar Ben Jelloun (1944 -) : « Un verre de thé sur la natte... »
Un verre de thé sur la natte le vent ramène le nuage bleu égaré dans le bois les vieux parlent du passé les jeunes parlent peu hument et rient le ciel s’éloigne des sables Les amandiers sont morts de leurs blessures Editions Maspero / La Découverte,,...
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18 septembre 2023

Abdellatif Laâbi (1942 -) : Une maison là-bas

Abdellatif Laâbi (1942 -) : Une maison là-bas
Abdellatif Laâbi à la villa Empain. (c) Jérôme Hubert. Une maison là-bas Une maison là-bas avec sa porte ouverte et ses deux tourterelles récitant inlassablement le nom de l’absent Une maison là-bas avec son puits profond et sa terrasse aussi blanche...
12 avril 2020

Abdellatif Laâbi (1942 -) : « Ma femme aimée... »

Abdellatif Laâbi (1942 -) : « Ma femme aimée... »
Ma femme aimée l’aube nous rappelle à la présence la lutte reprend et l’amour s’épanouit comme une rose dans l’arène de l’émeute ma main tremble à la limite c’est d’un membre que j’ai envie de m’amputer pour l’élever en offrande jusqu’à toi cette main...
19 juin 2019

Tahar Ben Jelloun (1944 -) : « Non... »

Tahar Ben Jelloun (1944 -) : « Non... »
Non tu n’es pas du pays de ton enfance tu n’as rien vu tu n’as rien connu ni les murs noirs des prisons ni la terre retournée ni le bordel d’enfants pour homosexuels de l’ Occident ni la main qui se pose sur le regard conscient ni la corde qu’on tresse...
12 avril 2019

Abdellatif Laâbi (1942 -) : J’aurai aimé t’emprunter tes yeux

Abdellatif Laâbi (1942 -) : J’aurai aimé t’emprunter tes yeux
J’aurai aimé t’emprunter tes yeux J’aurai aimé t’emprunter tes yeux pour me regarder un peu comme tu me regardes Te prêter les miens pour que tu me regardes un peu, beaucoup comme je te regarde Avec tes yeux j’aurai aimé voir au fond au fin fond de moi-même...
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19 juin 2018

Tahar Ben Jelloun (1944 -) : « Etranger... »

Tahar Ben Jelloun (1944 -) : « Etranger... »
Etranger prends le temps d’aimer l’arbre accoude-toi à la terre un cavalier t’apportera de l’eau, du pain et des olives amères c’est le goût de la terre et les semences de la mémoire c’est l’écorce du pays et la fin de la légende ces hommes qui passent...
12 avril 2018

Abdellatif Laâbi (1942 -) : Deux heures de train

Abdellatif Laâbi (1942 -) : Deux heures de train
Deux heures de train En deux heures de train je repasse le film de ma vie Deux minutes par année en moyenne Une demi-heure pour l’enfance une autre pour la prison L’amour, les livres, l’errance se partagent le reste La main de ma compagne fond peu à peu...
19 juin 2017

Tahar Ben Jelloun (1944 -) : « Je tourne le dos à la ville… »

Tahar Ben Jelloun (1944 -) : « Je tourne le dos à la ville… »
Je tourne le dos à la ville et parle avec la mer retournée la voix comme la vague les épaves ont gardé les cicatrices des mémoires vagabondes l’écume vient déposer le sel sur l’ancre épouvantail des enfants orphelins In, « Les Poètes de la Méditerranée....
12 avril 2017

Abdellatif Laâbi (1942 -) : « Tu te souviens… »

 Abdellatif Laâbi (1942 -) : « Tu te souviens… »
Tu te souviens de ce pigeon qui avait pris l’habitude de descendre dans notre cour et dont je t’ai décrit la démarche le plumage bariolé, flamboyant des ailes de la gorge l’œil rond filant comme du vif argent me rappelant cette méfiance immémoriale qu’il...
19 juin 2016

Tahar Ben Jelloun : (1944 - ) : « Que de cendres dans mon crâne… »

Tahar Ben Jelloun : (1944 - ) : « Que de cendres dans mon crâne… »
Que de cendres dans mon crâne qui croit encore le rêve possible que de sang sous cette terre grise que d’oliviers qui meurent à l’aube figée que de poèmes muselés dans la mort blanche Laissez-moi me rouler dans les sables pour perdre la mémoire pour ne...
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