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Le bar à poèmes
3 mai 2018

Arthur Rimbaud (1854 – 1891) : Après le déluge

Arthur Rimbaud (1854 – 1891) : Après le déluge
Après le Déluge Aussitôt que l'idée du Déluge se fut rassise, Un lièvre s'arrêta dans les sainfoins et les clochettes mouvantes et dit sa prière à l'arc-en-ciel à travers la toile de l'araignée. Oh ! les pierres précieuses qui se cachaient, - les fleurs...
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2 mai 2018

René Char (1907 – 1988) : Fièvre de la Petite-Pierre d’Alsace

René Char (1907 – 1988) : Fièvre de la Petite-Pierre d’Alsace
Fièvre de la Petite-Pierre d’Alsace Nous avançons sur l’étendue embrasée des forêts, comme l’étrave face aux lames, onde remontée des nuits, maintenant livrée à la solidarité de l’éclatement et de la destruction. Derrière cette cloison sauvage, au-delà...
1 mai 2018

Guillaume Apollinaire (1880 – 1918) : Vitam impendere amori

Guillaume Apollinaire (1880 – 1918) : Vitam impendere amori
Vitam impendere amori L’amour est mort entre tes bras Te souviens-tu de sa rencontre Il est mort tu la referas Il s’en revient à ta rencontre Encore un printemps de passé Je songe à ce qu’il eut de tendre Adieu saison qui finissez Vous nous reviendrez...
26 avril 2018

Paul Claudel (1868 – 1955) : Le cocotier

Paul Claudel (1868 – 1955) : Le cocotier
Le cocotier Tout arbre chez nous se tient debout comme un homme, mais immobile ; enfonçant ses racines dans la terre, il demeure les bras étendus. Ici, le sacré banyan ne s’exhausse point unique : des fils en penchent par où il retourne chercher le sein...
24 avril 2018

Georges Ribemont-Dessaignes (1884 – 1974) : Se confondre

Georges Ribemont-Dessaignes (1884 – 1974) : Se confondre
Se confondre De rien, choses, naissez, cruelles apparences, Néant, vieux magasin, prends ton enseigne visible. Et toi, bel univers, si vieux, si jeune, ô monde inconnu, Tu prendras ta place Dans les draps de mon sang, dans les plis de mes mains, Sur la...
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22 avril 2018

Francis Picabia (1879 – 1953) : « Il est une espèce d’oiseau… »

Francis Picabia (1879 – 1953) : « Il est une espèce d’oiseau… »
Il est une espèce d’oiseau d’une grande rareté et bien difficile à connaître, car ces oiseaux ne se posent jamais ; la femelle pond ses œufs dans les airs à une grande hauteur et l’éclosion des petits a lieu avant qu’ils n’aient eu le temps d’arriver...
20 avril 2018

Philippe Mac Leod (1954 - 2019) : « Sur les coteaux, un clocher s’élance..."

Philippe Mac Leod (1954 - 2019) : « Sur les coteaux, un clocher s’élance..."
Sur les coteaux, un clocher s’élance au milieu des arbres. Il pleut. La route grise fend le vert sombre des prairies, le frisson des nappes de colza, les villages enfouis sous les toits roses et luisants. Je cherche le lien, le passage étroit entre les...
19 avril 2018

Jude Stéfan (1930 - 2020) : (Ni vie ni mort)

Jude Stéfan (1930 - 2020) : (Ni vie ni mort)
Pourriture vous êtes ma mère oui Vers vous êtes mes frères et sœurs non moins et toi la Tombe enfin de plein silence qui des cris vains protègera je t’apporte en pâture en pâture je t’apporte ce cœur mon jeune cœur fille des vœux les plus sûrs. mais –...
17 avril 2018

Max Jacob (1876 – 1944) : Invitation au voyage

Max Jacob (1876 – 1944) : Invitation au voyage
Invitation au voyage A Louis Bergerot Les trains! Les trains par les tunnels étreints Ont fait de ces cabarets roses Où les tziganes vont leur train Les tziganes aux valses roses Des îles chastes de boulingrins. Il passe une automobile Il passe de fragiles...
10 avril 2018

Jacques Réda (1929 -) : « Quand montant de la porte d’Orléans… »

Jacques Réda (1929 -) : « Quand montant de la porte d’Orléans… »
Quand montant de la porte d’Orléans on arrive à peu près au milieu de l’avenue du Maine, il y a ce replat vaste où le ciel s’enfle et roule sans peser plus qu’une bulle contre la Tour. Encore moins de cinquante mètres et la ville se reconstitue , on le...
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