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Le bar à poèmes
24 avril 2020

Georges Ribemont – Dessaignes (1884 – 1974) : Attente

Georges Ribemont – Dessaignes (1884 – 1974) : Attente
Attente Les hirondelles du souvenir Voyagent d'un doigt à l'autre Et sur le bout du doigt Le lézard vert de l'avenir Mange les mouches du cœur. Je donnerai cette pastille A la langue qui baisera l'ennui fidèle, J'accepterai la main Qui donnera des graines...
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22 avril 2020

Michel Manoll (1911 – 1984) : A René Guy Cadou

Michel Manoll (1911 – 1984) : A René Guy Cadou
A René Guy Cadou Ô mon ami, glycine odorante d’avril Et qui tiens sous ton joug un essaim de pétales, Le temps n’a pas pouvoir de dénouer le fil Qui nous rattache au même océan végétal, Le temps n’a pas pouvoir de faner le pistil Où la lumière avive,...
21 avril 2020

Paul Dirmeikis (1954 -) : L’Epaule d’Orphée

Paul Dirmeikis (1954 -) : L’Epaule d’Orphée
L’épaule d’Orphée - Dix stances de sel – STANCE I Chœur de la blessure : Voici donc le partage à la jarre ! Deux mains qui s’éloignent après l’étreinte du cilice à vos reins lissant au ciel ses veines comme des rives bleuies. Voici dans l’orne le tracé...
20 avril 2020

Tristan Corbière (1845 – 1875) : Sous un portrait de Corbière

Tristan Corbière (1845 – 1875) : Sous un portrait de Corbière
Sur un portrait de Corbière en couleurs fait par lui et daté de 1868 Jeune philosophe en dérive Revenu sans avoir été, Cœur de poète mal planté : Pourquoi voulez-vous que je vive ? L’amour !... je l’ai rêvé, mon cœur au grand ouvert Bat comme un volet...
19 avril 2020

Jude Stéfan (1930 - 2020) : A une lectrice d’arbres

Jude Stéfan (1930 - 2020) : A une lectrice d’arbres
A une lectrice d’arbres Chère amie me dites-vous peu longévif que le séquoia atteint jusqu’à mille ans pour m’accabler ou parce qu’il se plaît au bord des eaux ? Résister au froid le pin qui préfère la tourbe – moi me fige l’argile finale ayant trop vu...
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17 avril 2020

Max Jacob (1876 – 1944) : Agonie

Max Jacob (1876 – 1944) : Agonie
Agonie Mon Dieu ! que je suis las d’être sans espérance, de rouler le tonneau lourd de ma déchéance et sans moyens d’en finir avec la terre. Je transporte Satan comme un intermédiaire, j’écorne mon blason avec mes haut-le-corps, je tourne chaque nuit...
14 avril 2020

Théophile de Viau (1590 – 1626) : Le matin

Théophile de Viau (1590 – 1626) : Le matin
Le matin L'Aurore sur le front du jour Sème l'azur, l'or et l'ivoire, Et le Soleil, lassé de boire, Commence son oblique tour. Ses chevaux, au sortir de l'onde, De flamme et de clarté couverts, La bouche et les nasaux ouverts, Ronflent la lumière du monde....
9 avril 2020

Jacques Réda (1929 -) : Le soir, rue de la Duée

Jacques Réda (1929 -) : Le soir, rue de la Duée
Le soir, rue de la Duée A cinq heures du soir, l’hiver, un dimanche muet Retenait un peu de lumière aux angles des façades Et, sous un coup de vent tournant autour des palissades, Quelque chose - un vieux sac, un journal, un chat – remuait. Je marchais...
9 avril 2020

Pierre Reverdy (1889 – 1960) : Mémoire

 Pierre Reverdy (1889 – 1960) : Mémoire
Mémoire Une minute à peine Et je suis revenu De tout ce qui se passait je n’ai rien retenu Un point Le ciel grandit Et au dernier moment La lanterne qui passe Le pas que l’on entend Quelqu’un s’arrête entre tout ce qui marche On laisse aller le monde...
8 avril 2020

Rutebeuf (1230 -1285) : La grièche d’hiver / La griesche d'yver

Rutebeuf (1230 -1285) : La grièche d’hiver / La griesche d'yver
La grièche d’hiver Quand vient le temps qu’arbre défeuille quand il ne reste en branche feuille qui n’aille à terre, par la pauvreté qui m’atterre, qui de toutes parts me fait guerre, près de l’hiver, combien se sont changés mes vers, mon dit commence...
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