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Le bar à poèmes
28 décembre 2016

François Maynard (1582 – 1646) : « Je donne à mon désert… »

François Maynard (1582 – 1646) : « Je donne à mon désert… »
Je donne à mon désert les restes de ma vie, Pour ne dépendre plus que du Ciel et de moi. Le temps et la raison m'ont fait perdre l'envie D'encenser la faveur, et de suivre le Roi. Forêt, je suis ravi des bois où je demeure. J'y trouve la santé de l'esprit...
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27 décembre 2016

Mathurin Régnier (1573 – 1613) : « Quand sur moi je jette les yeux… »

Mathurin Régnier (1573 – 1613) : « Quand sur moi je jette les yeux… »
Quand sur moi je jette les yeux, À trente ans me voyant tout vieux, Mon coeur de frayeur diminue : Étant vieilli dans un moment, Je ne puis dire seulement Que ma jeunesse est devenue. Du berceau courant au cercueil, Le jour se dérobe à mon oeil, Mes sens...
25 décembre 2016

Jean-Paul Curnier (1951- ) : Tout au début

Jean-Paul Curnier (1951- ) : Tout au début
Tout au début Au commencement était le verbe, mais il n’y avait personne pour parler ni personne à qui parler. Le verbe était seul à être et ne servait à rien, et ne parlait de rien. Il faut imaginer un verbe longtemps seul et muet mais pas tout à fait...
23 décembre 2016

Roger-Arnould Rivière (1930 - 1959) : « Je sais la caresse du petit matin… »

Roger-Arnould Rivière (1930 - 1959) : « Je sais la caresse du petit matin… »
Je sais la caresse du petit matin, l’aplomb brutal de midi, la sournoise inversion du soir je sais le vertigineux à-pic de la nuit et l’accablante horizontalité du jour je sais les hauts et les bas, les hauts d’où l’on retombe à coup sûr, les bas dont...
22 décembre 2016

André de Richaud (1909 – 1968) : Préface

 André de Richaud (1909 – 1968) : Préface
Préface Egaré dans tous les sentiers de moi-même Soleil éteint qui pends à ma main Cherche, et toi, chien, cherche, mais nul n’est passé… Un cheval fou, si, dans ma jeunesse Un soir, un fantôme qu’un autre a fait chair Et une chair que mon trop d’amour...
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21 décembre 2016

Marc – Antoine Girard de Saint – Amant (1594 – 1651) : La solitude

Marc – Antoine Girard de Saint – Amant (1594 – 1651) : La solitude
La Solitude A Alcidon O ! que j'aime la solitude ! Que ces lieux sacrés à la nuit, Eloignés du monde et du bruit, Plaisent à mon inquiétude ! Mon Dieu! Que mes yeux sont contents De voir ces bois, qui se trouvèrent A la nativité du temps, Et que tous...
17 décembre 2016

Henri de Régnier ( 1864 – 1936) : Vœu

Henri de Régnier ( 1864 – 1936) : Vœu
Portrait par Jacques-Emile Blanche, 1893 Vœu Je voudrais pour tes yeux la plaine Et une forêt verte et rousse, Lointaine Et douce A l’horizon sous un ciel clair, Ou des collines aux belles lignes Flexibles et lentes et vaporeuses Et qui sembleraient fondre...
16 décembre 2016

Jean-Claude Renard (1922 - 2002) : Noir – mais pour initier

Jean-Claude Renard (1922 - 2002) : Noir – mais pour initier
Noir – mais pour initier I De biais Longeant la lise verte, Les mouettes suivent, piquent du bec Le mot semblable et différent écrit sur chaque coquillage Tête prosternée, Pressentent-elles sous le varech Ce moment neutre où la braise : accrue, réduite...
15 décembre 2016

Gérald Neveu (1921 – 1960) : …Un miroir

Gérald Neveu (1921 – 1960) : …Un miroir
… Un miroir Un miroir – un simple miroir, malheureux de ses rubans, las de ses soleils – un miroir qui n’a rien dans ses mains qu’une transparence éperdue dont on se moque sans la voir. Un miroir bègue qui meurt à tout moment et qui voudrait vivre. Vivre....
14 décembre 2016

Jean-Pierre Faye (1925 -) : « Le visage qui va… »

Jean-Pierre Faye (1925 -) : « Le visage qui va… »
Le visage qui va voir, est aussi regardé juste avant qu’il ne lève les yeux au-devant, et ne soit traversé - maintenant il est juste moulé dans la lumière, modelé du dehors, caressé le long du cou, de la hanche et des reins, jusqu’à la confluence des...
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