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Te voici dans l’air bleu

            des forêts intérieures

Vivante aux courbes pures

            du visible

Une étrange lumière

            atteint le sol sauvage

nous sommes dans l’amitié

            d’un espace sans nom

Prémice de douceur

            entre mes paumes

Souffle soudain d’une abeille

            tout langage renaît

Les mots oublient leur absence

            un visage s’éclaire

Dans la voix survenue

            le silence est sillages

 

 

In, Revue « Poésie 1, N° 34, Novembre-Décembre 1973 »

Librairie Saint-Germain-des-Prés, 1973

Du même auteur :

Eclosion de l’aube (13/09/2021)

« Ici / la nuit blanchit... » (13/09/2022)