
Photo de Sophie Daoud-Periac.
Poèmes d’été à Sidi-Bou-Saïd
à Jacques Réda
Criquouillet et Patte-Rose
ventre garni de poissons
dorment leur soûl, bienheureux –
le vent souffle de la mer
étrillant le dos des vagues
grincez, claquez vieux volets
le ressac couvre ses mots
ainsi jamais ne saurons
ce qu’il pense de la Chine
et de l’immortalité –
d’où et comment tant de hâte
au fond personne ne sait
le monde – disait Montaigne
n’est que branloire perenne
tout comme notre destin...
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