
La mort de Rimbaud
I
tous les oiseaux se sont tus.
les enfants sont descendus des arbres, il ont rangé leurs jouets et sont rentrés
chez eux.
la nuit approche.
je lève la tête et je laisse déambuler ma voix à l’intérieur de ce silence d’eau et
d’étoiles.
la nuit approche.
je laisse mon corps glisser sur la poussière lumineuse.
j’allume une cigarette, je me mets à parler avec mon fantôme.
loin d’ici, la ville s’est parée de ses crimes de néons, de ses trahisons.
j’entends...
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