
Voilà
Je suis dans la clarté qui s’avance
Mes mains sont toutes pleines de désirs, le monde est beau.
Mes yeux ne se lassent pas de voir les arbres,
Les arbres si pleins d’espoir, les arbres si verts.
Un sentier ensoleillé s’en va à travers les mûriers
Je suis à la fenêtre de l’infirmerie.
Je ne sens pas l’odeur des médicaments,
Les œillets ont dû s’ouvrir quelque part.
Etre captif, là n’est pas la question,
Il s’agit de ne pas se rendre, voilà.
1948
Traduit...
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