
L’Enfant de cendre
I
La rose de ce monde est l’enfant de la nuit
Etablie dans la blancheur du jour
Effacée par le jour
Donnant sa lampe de fraîcheur à tous les arbres
Puis reprise et dévastée par le jour
Oh les violons recourbés par les fleuves
Endormis dans de la joliesse et dans la mort
Ainsi que rose obscure ouverte au cœur
Violons sont-ils, gardés par la parole
Comme un excès de neige
Les mots, les morts de l’apparue des neiges
Voici leur déchirure
Aveugles de cela que leurs yeux...
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