
Lorsque les jours sont longs en mai,
Doux me sont chants d’oiseaux lointains,
Et quand j’ai fini d’écouter
Me souviens d’un amour lointain.
Je vais courbé par le désir,
Sans que chants ni fleurs d’aubépine
Me plaisent plus que l’hiver glacé.
Que le Seigneur, certes, je crois,
Me fera voir l’amour lointain.
Mais pour un bien qui m’en échoit
J’ai deux maux, tant il m’est lointain.
Ah, qu’il me fasse pèlerin
Pour que ma cape et mon bâton
Par ses beaux yeux soient contemplés !
Que de joie à lui...
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