
XVII
De mon visage il pleut larmes amères,
Avec un vent tout d’angoisseux soupirs,
Quand il advient que je tourne les yeux
Vers vous, par qui m’est étranger le monde.
Doux et clément, il est vrai, le sourire
Vient apaiser de mes désirs l’ardeur
Et me soustraire au bûcher du martyre,
Tant que je vous regarde sans bouger.
Mais mes esprits se glacent quand je vois,
Lors du départ, vos mouvements suaves
Qui loin de moi entraînent mes étoiles.
Puis par les clés de l’amour libérée,
De mon cœur...
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