MOG3VPVQMZCWVICHTBAC7VCABM[1]©Alexis Haulot

 

Ici

la nuit blanchit

            aux confins des visages

Je parcours mon domaine

            au large d’un jour nu

La brise salée des plages

attise la sève et le buisson

Une île

            ton épaule

            embellie de l’aube

La houle a saveur de soif

à l’instant du grand passage

Toure vie sur la crête

            aux clartés inconnues

Puis un rivage très lisse

pour la mer apaisée

Nous ne sommes qu’un souffle

de présence accomplie.

 

Veille pour un visage

Editions Le Cormier (Bruxelles)

Du même auteur :

Eclosion de l’aube (13/09/2021)

« Te voici dans l’air bleu... » (13/09/2023)