
Jacques André, éditeur
Résolu par le feu
Tout le temps à mâcher
passe ne passe pas
la couleur mange
les astres
monstres risibles
et les roses la tête dans l’orange
du couchant
passe comestible
comme
le vert de la sauge
passe l’acier de la rue bleue
le nuage amer de l’armoise
grande et royale
plante de feu ou de rêve
d’intense vision
la larme douce couleur tremblée
manger aussi l’armoise
ou la boire
car je ne craindrai plus ni l’eau ni le feu
dit-on
vision verrai
rudérale
les flaches sont gris...
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