
On me dit de rire, à quoi rirais-je
il me sied de pleurer, je n’y peux rien
les roses de autres sont écloses, rouges et vertes
mes roses à moi sont fanées, je n’y peux rien.
On m’a pris mon oiseau des mains sans le laisser voler
mes cris sont montés jusqu’aux cieux
je me suis laissé prendre mon tendre agneau des mains
la séparation m’a percé le cœur, je n’y peux rien.
Que le vent du matin m’apporte ses nouvelles
le canard aurait-il quitté l’étang ?
j’ai peur de la séparation, je crains la mort
...
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