
Michel et Thérèse Manoll
Confrontation
J’ai revu la vieille ville de mon adolescence
et la maison où j’écoutais gronder le flot de l’avenir
qui n’a jamais de cesse et toujours recommence.
Tant de ciels migrateurs se sont-ils dispersés
Que je ne retrouve sous mes pas qu’une poussière fanée
Et, au fond de mon cœur, des voix si basses qu’il faut prêter l’oreille pour
les reconnaître ?
Ah ! tout est bien fini,
Les saisons naufragées errent, flocons de suie
Et je ne suis...
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