
Midi
Midi triomphe en nappes étendu,
Lorsque les arbres n’ont pas d’ombre
Et qu’alentour de plus en plus
Tout rutile dans ce trop-plein d’éclat.
Soleil, au zénith, - et la berge et ses galets.
Ma journée n’est donc point passée :
Ce mur clos me cache à la fois
La pâleur du couchant et l’heure de ma joie.
Sécheresse, autour ; un martin-pêcheur en quête
Virevolte sur un reste de vie.
Après le morne ennui la bonne pluie,
Mais dans l’attente gît la joie la plus parfaite.
...
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