
Homère, par Antoine-Denis Chaudet
Je restais là debout, et j’attendais, jusqu’à ce que ma mère
Vint boire mon sang qui fumait, et elle vint, et elle reconnut qui j’étais,
Et elle gémit, et elle me dit ces paroles ailées :
- « Mon enfant, comment es-tu venu vivant jusqu’aux brumes du Nord ?
Il est difficile de les regarder pour ceux qui vivent encore.
Il y a d’immenses fleuves et de terribles courants,
Et il n’y a point de gué, pour commencer, sur l’Océan,
Et il faudrait un solide navire pour traverser...
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