
The Gallery Press, 2012
Les dieux bannis
Près des sources de la plus longue rivière
Est une clairière dans la forêt
Lieu moite et brumeux
Où la lumière monte en colonnes
Et le chant des oiseaux est comme du papier qu’on déchire.
Loin de la terre, loin des itinéraires commerciaux,
Dans le temps rêvé ininterrompu
Du pingouin et de la baleine
Les mers soupirent pour elles-mêmes
Et revivent les jours d’avant les voiles.
Où finissent les fils et les poteaux, la lande frémit en silence
Parsemée...
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