
Parfois l’âne arrive
Avec des mots sous ses sabots
Comme de la poussière ou de la boue à cause
De là d’où il vient et de par là où il est passé.
Le poème qui n’attendait pas sa parole
A pensé qu’il pourrait s’en saisir
Mais brille-t-elle pas mieux la donnée
Dans sa forme détachée
Comme, je m’en souviens, la terre
Des gros souliers de mon père secouée
Au bout d’un champ ou bien
Avant d’entrer dans la maison ? Le poème
Si mal capable d’accepter
Le vivant d’à côté.
On imagine en général
Que l’âne...
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