
"Portrait de Jacques Marie Prevel", dessin d' Antonin Artaud, 1947 (Centre Pompidou, Paris)
Que chaque parole me soit comme un bruit de ressac
Et qu’importe que mon sang coule et que je sois meurtri
Je ne périrai pas si je ne fais pas un geste affolé
Pour arrêter cette course située dans l’élargissement incandescent de la durée
Je ne périrai pas
Si ma voix ne s’élève que pour conjuguer le sarcasme avec ce vertige de me
reconnaître
Et non pour demander que s’arrêtent cette mort...
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