
J’aime
C’ETAIT AINSI D’HABITUDE
Chacun en naissant est nanti d’amour,
mais les emplois,
les rentes,
tout çà,
vous dessèche le sol du cœur.
Le cœur est vêtu d’un corps,
le corps d’une chemise .
Mais ce n’est pas assez.
Quelqu’un –
l’imbécile ! –
confectionna les manchettes
et sur les poitrines coula l’amidon.
En vieillissant l’on se ravise.
La femme se maquille.
L’homme fait le moulin selon Müller (1)
Trop tard.
La peau se ratatine de rides.
L’amour fleurit,
fleurit,
et se flétrit.
...
[Lire la suite]