
A Dachkov
Ami, j’ai vu sur la mer tragique
Du mal ; comme un fléau du ciel,
La guerre et son brasier cruel,
Les actes d’ennemis, iniques ;
Les riches en de longues files,
Déguenillés, fuyant de peur ;
Et les mères quitter leur ville
Tout en laissant couler des pleurs.
Elles serraient désespérées,
Leur nourrisson contre leur sein ;
Je les ai vues sur les chemins,
Défaites, pâles, éplorées,
Fixant d’un regard aux abois
Le ciel en feu. L’âme affligée,
Je fis, à pied, ton tour trois...
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