
Divers exils
1
De l’exil au bord des flots
opaques, cette voix de nuit
tombée, sans nom, qui parle bas
syllabes de sybille
confiées à l’étendue, coulées
sur la chair à la tiède cadence
ainsi nuées dans le clos du regard,
dans la noire et violente toison,
des mots mués enfin, encens
inverse, feu ophidien
des métamorphoses.
2
le monde est à regarder seul
est un mur sans rien derrière
ni dedans que la poussière
qui sourd à l’identique
petit matin à l’endémique lent
demain se pose sur les visages
...
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