
Eugenio Montale vu par Tullio Pericoli
Ne t’abrite pas à l’ombre
De cette verdure touffue
Comme l’autour qui fonce
En un éclair dans la touffeur.
Il est temps de laisser la maigre
Roselière qui semble assoupie
Et de regarder les formes
De la vie qui s’effrite.
Nous marchons dans un poudroiement
Nacré qui vibre
Dans un éblouissement qui englue
Nos yeux et nous vide un peu.
Dans le jeu d’arides flots qui croupissent
En cette heure de malaise, le sens-tu,
Ne jetons pas cependant nos vies...
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