
Venise
J’étais accoudé au pont,
Voici peu, dans la nuit brune.
J’entendais un chant au loin :
Goutte dorée qui s’échappait
Sur la surface tremblante.
Gondoles, lampes, musique –
Tout s’est évanoui, ivre, dans le crépuscule...
Mon âme, guitare effleurée
D’une invisible main y ajoutait
En secret une barcarolle,
Frémissant d’un bonheur multiple
- Quelqu’un l’a-t-il écoutée ?...
Traduit de l’allemand par Jean-Pierre Lefebvre
In, « Anthologie bilingue de la poésie...
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