
La moitié de la vie
Lourde de poires jaunes
Et pleine de roses sauvages
La terre est penchée sur le lac,
Et vous, cygnes charmants,
Enivrés de baisers,
Vous trempez votre tête
Dans l’eau sobre et sacrée.
Où, malheureusement, irai-je prendre,
Quand vient l’hiver, les fleurs, où
L’or du soleil,
Et l’ombre de la terre ?
Les murs sont là
Muets et froids, dans le vent
Les bannières tintent (1).
Traduit de l’allemand par Jean-Pierre Lefebvre
In, « Anthologie bilingue de la poésie...
[Lire la suite]