
Comme une larme sur la joue du désert
Ce n’est pas un mirage
Que tu vois au loin
Mais la caravane de chars
Les canons devant
Leurs outres assoiffées de sang
Cette eau desséchée
Comme gale sur la peau du goudron
Tant de sabres aux lames aiguisées
Aveuglent la poussière
Les bannières sourdes et noires
Et je t’entends gémir vieux désert
Que de palanquins d’opprobre portes-tu sur le dos
Des navires ensablés
Leurs bosses comme des fosses
Dans la fureur du firmament
Tous ces chameaux écumeux
Chancelants au...
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