
Yehuda Amichaï vu par Morag Kligvasser
Les mots sont des marches
Quand le gravier cessera de crisser sur les chemins
j’oublierai jusqu’au rappel de ma peine :
les mains tendues ver le cœur d’étonnement,
jardin étendu jusqu’aux limites de la nuit
une bouche faite pour louer
embrasse une bouche faite pour la douce complainte.
« Viens dans la...
[Lire la suite]