
Silence, ô Faunes,
Taisez-vous, Nymphes ;
Ne frappez pas
Le sol du pied
Ni de vos cris
Le ciel non plus ;
Que de vos gongs
Le bruit d’airain
Ne trouble point
Dorénavant
Le grand sommeil
De la Déesse !
Apaise-toi
Ô mer, et vous,
Ô vents, tombez ;
Que nul n’éveille
Vénus la belle
Qui se repose !
Qui que tu sois,
Dors, allons, dors !
Puisque je veux
Qu’un doux oubli
Se coule en toi
Grâce à mes pleurs
Qui pleurent tout bas.
Silence, ô Faunes,
Taisez-vous,...
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