
N’allez pas croire
que sous la terre,
le temps se livre
au premier venu,
il faut arracher
au mystère les
étincelles du silence,
rompre avec son
visage, s’éparpiller,
s’accrocher aux
feuilles, aux brindilles
que le printemps
réveille et traverse,
il faut suspendre
à ses paupières
les ultimes
paroles de morts.
Le vent te cueille,
il saisit tes poumons,
il rappelle à lui,
sous les mots, toutes
les confidences que
tu fis à ceux
qui t’oublièrent
et que...
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