
Magie
Tu es ma douleur mon effroi mon amour
Ô imagination
Tu es mon bourreau ô livre où j’ai traduit
La montagne la rivière et l’oiseau
Tu es ma misère ô confession.
Ainsi parlait le poète déchu
Et il déchirait son livre imprimé au milieu des villes humaines.
Mais son autre voix tout emplie d’un murmure de saules
Répondait
Ô livre malgracieux ô poème manqué,
Erreur erreur toujours de celui qui n’a pas encor fait.
Oh tu es mon dernier lieu ma forteresse
Contre l’armée des infidèles
Ailleurs n’est plus...
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