
Amor Fati
Ennemi bien-aimé, toi qui prépares ma mort,
Quand il ne restera plus aucun vêtement
Pour amoindrir l’entrechoquement de nos membres
Quand il y a sécheresse mutuelle dans nos haleines rapides
Et nos langues jumelées se débattent pour le bord
Du torrent gonflé - une marée douloureuse
Qui nous aspire vers le dedans - quand le désir,
La soif du sang vient d’atteindre le comble de son feu blanc
Et la convulsion arrive dans des bouffées de vitesse progressive
La parole est fatale. Ne trouble pas...
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