
Biagio Marin (LaPresse)
Ô laisse-moi chanter
je suis seulement une cigale
et pendant tout l’été
je ne chante que de l’aile.
Un cri monotone
qui grisaille le ciel bleu,
mais c’est mon souvenir
qui se lève pour toi.
Ne m’enlève pas ce cri
d’amour qui te blesse
comme les étoiles fixes
la nuit forment un fleuve.
Jusqu’au tout dernier souffle
ce cri énamouré
laisse ouvrir le ciel
d’une lame de couteau.
Ce n’est que mon baiser
sur ta bouche d’or ;
jusqu’à ce que je meure
...
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