
12
Quand je compte les coups du balancier de l’heure
Et vois sombrer en nuit d’horreur le jour vaillant,
Quand je sais de violette étiolée la fraîcheur
Et telles boucles noires argentées de blanc,
Quand je vois le grand arbre privé de ses feuilles
Où venaient les troupeaux accablés chercher l’ombre,
Et le vert de l’été tout en gerbes de deuil
Comme une barbe blanche que l’on porte en tombe,
Alors pour ta beauté même question m’inquiète,
Que tu aies à rejoindre des ruines l’empire
Puisque...
[Lire la suite]