
A Ida Porena
Pour la nuit qui tombe trop tard
pour le ciel qui révèle les crêtes :
la montagne au milieu des sables, la ville austère
dans la chaleur grise de l’été
pour cette peur
qui est due à la seule lumière,
au cuivre de la casserole, à la nourriture qui descendra dans le corps.
Il faudra comprendre la leçon du chagrin
qu’un geste suffit à écarter
le frisson que nous mettons chaque jour de côté
sans savoir s’il annonce
ou abrège le souffle d’autres vies.
A la fenêtre de la...
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