
Cette année, la neige ne fondra pas
le vent du matin souffle, mauvais.
Les Turkmènes ne s’en iront pas vers le plateau
la tribu est décimée, elle est comme brisée.
Comme le Kizil-Yrmak, j’ai roulé en mugissant
j’ai frappé ma poitrine, j’en ai brisé la digue.
J’ai atteint la vigne du chevreuil au visage de rose
je suis entré en son jardin, la rose en était comme brisée.
Ma main est impuissante à ramasser ses roses
ma langue impuissante à s’enquérir d’elle
pour donner un sens aux quatre...
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