
Fondus au noir
paroles en avant du temps
comme une sueur de l’être
(si de l’être il y avait) semence
paraboliquement jetée aux ronces
aimant songe comme présent
au monde qui se grise et dégrise,
et pour l’arraisonner peut-être
avec mes cris d’Orphée ?
(ce pain de basalte qui te regarde,
quel désir t’en gardera ?
ils naissent tous dans la crèche
tes fils, reçoivent les coups
qui t’ont manqué, s’éprouveront
à ta douleur, navrés de même.
rien n’est présent comme ce noir.
...
[Lire la suite]