
Pour après ma mort
Vents de l’abîme,
rafales d’éternel ont secoué
le limon de mon âme :
sa face s’est troublée de la tristesse
du fond dormant,
et mes idées s’écoulent troubles,
terreuse ma conscience
et terni le cristal où fluent et fuient
les formes de la vie
et tout est triste
de la grande tristesse de ces lies.
Ecoute, toi, qui lis ceci
après que je repose dans la terre,
alors que moi, qui l’ai écrit,
je ne peux plus, dans le miroir, me...
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