
Ode à un rossignol
Mon cœur souffre et la douleur engourdit
Mes sens, comme si j'avais bu d'un trait
La ciguë ou quelque liquide opiacé,
Et coulé, en un instant, au fond du Léthé :
Ce n'est pas que j'envie ton heureux sort,
Mais plutôt que je me réjouis trop de ton bonheur,
Quand tu chantes, Dryade des bois aux ailes
...
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