
Le retour de l’enfant prodigue
(woï pour une kora)
A JACQUES MAGUILÊN SENGHOR,
MON NEVEU.
I
Et mon cœur de nouveau sur la marche de pierre, sous la porte haute d’honneur.
Et tressaillent les cendres tièdes de l’Homme aux yeux de foudre, mon père.
Sur ma faim, la poussière de seize années d’errance, et l’inquiétude de toutes les
routes d’Europe
Et la rumeur des villes vastes ; et les cités battues de vagues de mille passions
dans ma tête....
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