
Bétracq
C’est en plein été vers midi
que je foulai pour la première fois
la terre jaune des ancêtres,
que je descendis d’un pas sûr la colline
vers les maisons rouges encore jamais vues,
une fleur de vesce aux lèvres,
impudique, impatient,
comme on revient chez soi,
tandis que de mon cœur et des haies
surgissaient des couple de grives.
Je revenais après cent ans d’absence
espérant déterrer
l’os assez blanc pour m’éclairer
questionnant les chiens, les femmes, les ruines.
Alors le village...
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