
Brusquement tu te souviens que tu as un visage. Les traits qui en formaient
le modelé n’étaient pas tous des traits chagrins, jadis. Vers ce multiple paysage
se levaient des êtres doués de bonté. La fatigue n’y charmait pas que des
naufrages. La solitude des amants y respirait. Regarde. Ton miroir s’est changé
en feu. Insensiblement tu reprends conscience de ton âge (qui avait sauté du
calendrier), de ce surcroît d’existence dont tes efforts vont faire un pont. Recule...
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