
crédit photo Bozar
Les arbres aussi versent des larmes.
III
s’il n’est de commencement
sans terme
le terme est le commencement
des choses
l’œil qui s’ouvre
déploie l’horizon des songes
la parole qui meurt
libère le champ du silence
le jour n’est que
la résurrection de la nuit
se succèdent les décennies
le vide s’écarte
comme le bâillement
d’un ciel de saison sèche
j’égrenne encore le chapelet
des heures
où le jour promenait sa magnificence
sur le visage...
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