
O vent de l’aube, salue la bien-aimée de ma part
il m’est venu une telle envie de revoir mon pays
le cœur désire, mais à quoi bon
je n’y peux rien, des gens barrent notre chemin.
Le shah d’Iran nous a envoyé missive
le chagrin nous a assailli de ses hordes
le cruel destin nous a consumés
et il a dispersé nos cendres au vent.
Mon fardeau c’est la peine, j’en achète et j’en vends
je brûle et m’enfume comme la phalène
dans l’autre monde je prendrai le destin à la gorge,
qu’il n’abandonne pas nos roses...
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