
Plaintes de Danaë
Sur la nacelle façonnée
Souffle le vent,
Et la vague l’emporte et la tient balancée.
Pâle d’effroi est Danaë.
Les larmes sur ses joues sans cesse vont coulant,
Et de ses tendres mains elle entoure Persée,
Elle lui dit : « O mon enfant,
Que j’ai de peine !
Mais toi, tu dors, mais toi, calme et doux est ton cœur,
Sur cette barque de douleur
Rivetée par ses clous de bronze,
Dans la ténèbre noire et parmi la nuit sombre.
Ah ! de rien tu ne t’aperçois,
Quand sur...
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