
Quand j’ai, parfois, dans le silence,
Le cœur rongé de souvenirs,
Que l’ombre, au loin, d’une souffrance
Vole à nouveau pour m’envahir,
Quand, tout autour voyant la foule,
Je veux m’enfuir dans le désert,
Tant sa voix faible prend et soûle –
J’oublie tout, je fuis vers la mer.
Pas celle du pays des fables
Au ciel d’un bleu incandescent
Où les flots tièdes, caressants,
Lavent un marbre plus friable,
Où le cyprès et le laurier
Fleurissent avec l’olivier,
Où Torquano résonne encore,
Où les octaves du marin
...
[Lire la suite]