
J’entends mes pas, le bruit
filtré par les feuilles des arbres
entre les grilles qui empêchent de voir.
La faible lumière à claire-voie et les ombres
guident le visage, je touche des objets
qui appartiennent au voisinage du corps.
J’éteins doucement toutes les lumières
de la maison et je dis : mon ami.
Les mots rappellent la voix, la voix
les mots, je demande quel temps
était celui-là, comment en tuer
la raison, dont j’ai usé le silence
féroce. Je brise sur la table
la mine des crayons, je range
...
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