
J’aurai vu les remparts de ma patrie,
Si forts jadis, déjà démantelés,
Céder au pas du temps, contre lequel
Désormais leur vaillance ne tient plus.
J’aurai vu dans les champs le soleil boire
Le fil de l’eau où le gel se délie
Et les troupeaux chercher en vain les bois
Qui dérobaient jadis le jour au jour
J’aurai vu ma maison vile dépouille
De ma vieille demeure d’autrefois,
Mon bâton infléchi et moins solide,
...
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