
Si au moins je savais d’où ta tête
prend son port de ramier amer,
si je savais quel ruban est plus long,
celui de ton désir ou celui de ta tristesse ;
si je voyais d’où ta beauté
tire sa ferme et silencieuse charge,
si l’on me disait qu’elle passion libère
sa nature du fond de tes yeux,
ô gardienne véloce, je te donnerais
une partie de moi-même pour rester
uni à ce qui m’est le plus cher.
Mais il est vrai que je ne sais pas
encore de quelle chose me dépouiller :
de cette douleur...
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