
Jardin
la fourmi
qui sur le tronc se hâte
ne sait jamais
d’où va jaillir la mort
ocre est le mur
et ligneuses les herbes
deux abricots
pourrissent sous le feuilles
un hanneton
se heurte à chaque souche
en vrombissant
comme un hélicoptère
sur le dallage
un pas léger claudique
et le soleil
se couche entre les pins
cette inscription
sur le granit du temps
est moins lisible
à chaque aube de gloire
Mais la fourmi
celle-là ou une autre
poursuit sa course
éternelle et fragile
...
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